Au cours de ce repas, l’aliment est absent. La nourriture visuelle et sensorielle émane d’une chorégraphie de gestes et d’une machinerie bricolée.

Des fragments de la pièce de Valère Novarina, Le Repas, rythment cette performance, apportant une matière de mots

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      Les points de vue des spectateurs sont multiples, l’intention étant d’aborder les divers espaces de la table. Le dessus : espace de la vie en société, le dessous : espace des pulsions, lieu sale, le sous-sol où se trouvaient les cuisines et enfin l’espace autour de la table .

      Parfois proches du théâtre d’objets, des saynètes s’enchainent, interrogeant ce rituel du repas, jouant avec ses codes, ses sons, ses gestes et ses aspects scénographiques.

      La mécanique du repas est travaillée au travers de la répétition d’un même acte, le rythme et la chronologie. L’enchainement de plusieurs repas sera accompagné par une machine de distribution des plats, et de petits systèmes mécaniques manipulés par les spectateurs, se rapportant aux gestes du cuisinier qui prépare ses plats ou du mangeur.